Le management ne se déplace pas sans son qualitatif comme les témoins de Jehova, ils voyagent toujours par deux.
On l’a connu directif, en étoile, hiérarchique, situationnel, par objectif, depuis peu participatif, voire dernière tendance, collaboratif. Dit autrement place à l’horizontalité, face à Jupiter, les hackathons remplacent les groupes de travail par ateliers qui fleurent bon le siècle dernier. L’intelligence est collective. Et surgit le télétravail. Jamais ce terme n’aura autant été utilisé que depuis ce confinement qui nous a propulsé via Teams, Skype, Zoom, WhatsApp… dans l’écran partagé de nos nuits blanches.
Chacun l’aura constaté le télétravail favorise la productivité, l’implication individuelle en même temps qu’il réclame une attention toute particulière de notre hémisphère gauche, il nous relie à l’autre dans une forme rationnelle d’exécution de la tâche attendue où l’émotion se rétrécit. Plus cette forme de réponse à la crise sanitaire que nous traversons s’énonce comme une pratique solidaire, inventive, et durable, plus elle nous ré-installe dans une logique post taylorienne.
Et ce n’est pas le moindre des paradoxes….
Le télétravail favorise la productivité comme la productivité augmente quand on change la luminosité dans une usine, à voir ce que cela peut donner sur du plus long terme.
Ce changement de rythme s’est aussi réalisé dans un contexte de stress important lié à une situation sur le moment et avenir incertaine….
Peut-être que pendant cette période nos tableaux Excel nous ont alors rassuré ou apporté notre dose de rationalité.
belle analyse…… et courage en ces temps difficiles pour les entreprises et leurs dirigeants
Amitiés
Jean