Installer la gouvernance et mettre du rendement dans les débats collectifs
- Définir et préciser la responsabilité de la formalisation des ordres du jour (délais de diffusion, mode de communication, niveau de confidentialité etc…)
- Définir la nature des sujets traités au Comdir par différence avec le comité de pilotage
- Définir le casting des participants, de fait limités en nombre, si on veut pouvoir travailler efficacement
- Définir les modes de décision selon les thématiques abordées
- Définir la nature des échanges en interne et vis à vis des autres instances (information, consultation concertation, décision) et obligations réciproques
- Clarifier les règles de répartition des temps de parole
- Définir et préciser la qualité de préparation des dossiers susceptibles d’être traités en Comdir
(un dossier = un constat + analyses des enjeux + énoncés des scénarii possibles + préconisation) - Préciser la fréquence et la durée des réunions et leur caractère récurrent ou thématique
- Formaliser les droits et devoirs des participants éventuellement par un travail « d’enchartage »
- Clarifier les modes d’animation (animation tournante ou fixe etc…)
- Formaliser les modes d’entrée et de sortie dans les différentes instances collectives de travail
Attention, nous savons par expérience (plusieurs dizaines de Comdir à « notre actif » abordés sur ces thématiques)
- Que si les accords de surface sont légion, les réflexes d’opérationnalité demeurent tenaces
- Que si le métier d’industriel suppose une légitimité de savoir faire, ce sont des qualités d’analyse et de raisonnement qui sont attendues dans une instance de direction
- Que si la posture de dirigeant.e autorise voire favorise des prises de décisions individuelles, l’appartenance à une instance collective suppose quant à elle le débat ou la consultation, exercice parfois nouveau et/ou douloureux pour les égos